J’ai terminé il y a quelques jours un joli livre . Et comme à chaque fois que j’aime un bouquin je le fais traîner un peu , j’ai du mal à le terminer .
Mais bon , voilà il est fini , je peux donc vous en parler .
La tresse de Laetitia Colombani est un roman .
3 femmes très différentes vivent des moments charnières de leur vie .
Smita , en Inde est prête à tout pour que sa fille ait une vie autre que la sienne .
Giulia en Italie va faire face à des changements majeurs dans sa famille et elle va devoir trouver une solution pour que tout l’empire créé par son père ne s’écroule pas.
Enfin , Sarah , au Canada se retrouve confrontée à la maladie et va elle aussi changer de cap .
Ces 3 femmes fortes , dans 3 pays , si différentes et pourtant si pleines de points communs vont se retrouver sans le savoir liées comme les 3 mèches d’une tresse .
Une histoire touchante , sur des destins de femmes que je ne peux que vous conseiller … je ne vous en dis pas plus …
Si je vous dit qu’hier on est allés se promener en famille sur la lune ?
Bon ok , vous ne me croyez pas …
En fait nous sommes allés au musée de l’espace TenQ au Tokyo Dome City .
Ce complexe de loisirs en plein centre de Tokyo se concentre autour du Tokyo Dome et regroupe à peu près tout ce qui se fait en matière de divertissements … manèges pour petits et grands , stade de Baseball , bowling , mur d’escalade , salle de paris pour les courses de chevaux , salles de jeux … etc ….
Dimanche c’est le TenQ que nous avons exploré .
Au 6 ème étage du bâtiment jaune , se trouve le musée .
Tous les 1/4 d’heure un spectacle débute et vous entraine dans un tunnel sombre pour vous mettre dans une ambiance spaciale . Une première salle vous attend avec un petit film et les murs avec leurs cubes étranges qui prennent vie . Une seconde pièce vous entraine autour d’un grand écran circulaire pour plonger dans le cosmos .
Après les films vous arrivez dans le musée , les explications sont pour la plupart en japonais et en anglais . Il y a des expériences , des jeux . Plusieurs salles s’offrent à vous , c’est assez interactif et nos filles ont trouvé toutes les deux des activités à faire .
Les planètes , les découvertes récentes , de belles photos de l’espace , si cela vous intéresse allez y faire un tour !
Si vous me connaissez , vous savez que j’adore les boutiques des musées …
Ici c’est l’occasion de repartir avec de la nourriture d’astronaute par exemple !
Cela faisait des mois que j’essayais de me procurer ce bouquin qui était indisponible de partout . Quand enfin je l’ai vu , j’ai sauté dessus . Et du coup je l’ai lu immédiatement .
Toutes les femmes sauf une est un livre dur , difficile , violent .
Je suis contente de ne pas avoir de soucis avec ma mère . Mais je sais aussi que les relations mère-fille ne sont pas toujours simples . Chargées parfois d’un poids transmis tel un héritage empoisonné.
Pour Maria , qui vient juste d’accoucher , le chamboulement est intense . La naissance de sa petite Adèle la laisse épuisée , vidée .
C’est l’occasion d’une forme de discussion dans laquelle elle parle à son bébé , une sorte de confession , de promesse de tout ce qu’elle espère ne pas lui transmettre , qui pourtant lui a été transmis par sa mère , sa grand-mère et toutes les femmes avant elles . Mais aussi elle parle à sa mère . Et là c’est corsé . Comme un règlement de compte dans lequel elle pourra enfin tout dire , ne craignant plus les reproches et se délestant enfin de ce poids terrible . Elle avancera .
Comme pour rompre une tragédie familiale , elle décide que la transmission peut être autre.
Voici une façon différente d’aborder le sujet des mères . On ne peut pas rester indifférent devant cette lecture . En tant que mère de 2 filles , cela pousse aussi à la reflexion . Quelles sont les choses que je souhaite leur transmettre ? Que perçoivent-elles de l’héritage familial ? Quel peut-être le poids des non-dits , ces petites choses que l’on reproduit sans même y penser …
Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu autre chose qu’un roman .
Je crois même n’avoir jamais lu un livre de voyage . Je reste généralement sur les guides touristiques .
Mais voilà , j’ai fini Nos voyages intérieurs , vers une renaissance au Japon , de Claire et Reno Marca .
Ce livre est spécial .
Claire est auteure et Reno est photographe et dessinateur . A eux 2 ils forment une équipe de voyageurs .
Madagascar , L’Algérie , le Soudan , La Chine , L’Inde ils se sentent vivants en mouvement .
Ils aiment les découvertes , les rencontres , le voyage en lui même fait partie de leurs vies . Il semble que c’est comme leur oxygène . Quand ils ne voyagent pas , ils travaillent sur le voyage d’avant ou préparent le suivant . Pourtant la vie va les en empêcher pendant un temps .
Après une pause nécessaire et involontaire , c’est au Japon qu’ils vont chercher un nouvel air .
Pour le partie sur le Japon , presque plus de texte , place aux illustrations .
Trouveront-ils ce qu’ils sont venu y chercher ? Mais d’ailleurs que cherchent-ils ? J’ai mon idée sur le sujet .
Un seul moyen de le savoir … lisez le bouquin !
Les textes sont riches et personnels , et les dessins sont magnifiques .
Pour ceux qui seraient à Paris du 8 mars au 8 avril 2019 , une exposition se tiendra à la Galerie 26 au 26 place des Vosges . Par ici pour plus d’infos.
Merci Séverine pour la jolie découverte .
À bientôt !
Julie
Nos voyages intérieurs , vers une renaissance au Japon
Aujourd’hui je vous parle du dernier livre que je viens tout juste de finir , Les délices de Tokyo de Durian SUKEGAWA.
Lire ce livre est apaisant . Pas de course-poursuite , pas de vengeance , d’armes ou que sais-je , on y trouve juste une tranche de vie .
Peu de personnages aussi , on tourne toujours autour des 3 personnages centraux .
Nous suivons Sentarô qui travaille dans une boutique de Dorayaki ( patisserie japonaise fourrée à la pâte de haricots rouges ) , il va embaucher une vieille dame mystérieuse et son arrivée va faire doubler les ventes !
Mais que cache cette vieille dame , Tokue ? D’où vient-elle ?
Au rythme de la floraison du cerisier devant le magasin la lecture nous entraine dans une autre époque .Pour comprendre le présent , il faut parfois se replonger dans le passé …
On y parle du Japon , de la vie à Tokyo , du quotidien , de cuisine aussi , autour des haricots , des gens …
Si vous avez une envie de calme , n’hésitez pas à vous plonger dans cette lecture !
Vous aimez les zombies ? les mort-vivants ? Les séries qui font peur ?
Moi non …
En tous cas d’habitude je n’aime pas ça !
Mais là , après plus de 7 saisons englouties en quelques semaines , je dois me rendre à l’évidence , je suis accro .
L’histoire est la suivante : un étrange mal s’abat soudainement sur les humains ( enfin au moins les Américains ) , lorsqu’ils meurent , ils se transforment en zombies avides de sang frais et le seul moyen de les éliminer est de viser leur cerveau .
Rapidement les personnage vont devoir s’organiser .
Bon dit comme ça , je ne suis pas sûre de vous donner envie …
Et pourtant , il s’agit de plus que ça . Rapidement , nous suivons un groupe de rescapés dans leurs péripéties . Leur but , la survie .
AU fil des saisons , nous découvrons d’autres groupes et les rencontres ne sont pas toujours heureuses .
Bien au delà des zombies , on observe comme un sociologue cet effet de groupe . Prises de pouvoir , leadership , actes héroïques , mesquineries , amour , vengeances , trahisons … tout est là .
Cela questionne , comment réagirions-nous ? Serions-nous prêts à tout ? Aussi courageux que certains ? Ou au contraire ferions-nous partie des faibles ? Serions-nous un des gentils ? Ou bien un méchant ? La situation de base exacerbe bien sûr tous les comportements .
Il est aussi interessant de voir les politiques de fonctionnement des groupes que l’on rencontre , leurs codes de conduite , la hiérarchie qui règne et comment elle s’est imposée dans le clan .
Il s’agit ici de zombies , mais cela pourrait très bien être en temps de guerre .
On en apprend aussi sur les américains , leur rapport aux armes omniprésentes et véritable symbole de pouvoir .
Les personnages sont forts , mais ne vous attachez pas trop …
Ce week-end nous sommes ( enfin ) allés visiter le Musée Ghibli .
Je dis enfin car juste comprendre comment se procurer les billets nécessite une certaine persévérance …
Attention tenez-vous bien , je vous explique tout :
les billets ne sont disponibles QUE sous forme de prévente , il faut arriver avec son ticket
on peut les acheter aux bornes dans les Convenient Store Lawson uniquement
mise en vente le 10 du mois pour le mois suivant
à 10:00
Après l’heure y en a plus et avant non plus ( surtout pour les WE )
Parfois à l’heure le système bloque ( évidement …)
c’est normalement disponible en anglais mais en vrai de l’aide locale est la bienvenue …
une fois que le ticket correspondant aux date / horaires / nb de personnes est enfin sorti de la machine , il vous faudra payer à la caisse et vous récupérez vos précieux billets d’entrée …
Simple non ??
Bref , cette étape passée , nous y voici enfin , enfin presque
Il existe un bus spécial qui vous emmène directement de la gare de Mitaka au Musée ( système de borne ,tickets AR ) , pratique , il vous dépose devant l’entrée .
Sinon descendez à la gare de Kichijoji et suivez les panneaux pour rejoindre le musée en passant par le parc Inokashira.
Mais au fait c’est quoi le Musée Ghibli ?
Il s’agit d’un musée sur les studios d’animation Ghibli , en Hommage à Miyazaki et Takahata , qui vous plongera dans les univers de ces créateurs .
Ils ont réalisé Le Voyage de Chihiro , Mon voisin Totoro , Princesse Mononoké ,Le château dans le ciel …
Nous entrons dans une grande maison , avec différents espaces , il est agréable de s’y perdre . On déambule , on monte , on redescend , on va sur le toit … chaque pièce vous emmène dans un monde différent .
De la salle de cinéma ( avec des courts métrages inédits ) , au chat bus dans lequel les enfants peuvent grimper à des salles qui montrent la face cachée des dessins animés , on en apprend beaucoup sur la manière dont sont crées les films d’animation .
A visiter donc si vous avez aimé ces beaux dessins animés .
Je vous laisse avec peu de photos car elles sont interdites dans le musée …
Hier nous sommes allés à l’expo dont tout le monde parle en ce moment à Tokyo , Team Lab Borderless au Mori Building.
Mes attentes étaient élevées tellement tout le monde m’avait dit à quel point c’est amazing !
A peine entrés , nous sommes attrapés , happés , captivés . Nous déambulons dans des couloirs parfois noirs , parfois mis en lumière et accédons à des salles toutes différentes .
Chaque univers nous emmène dans une atmosphère magique , féérique . C’est beau . C’est bien fait . On aime tout de suite .
Je pense que chacun peut donner un sens différent à ce qu’il voit .
On marche à travers les 10 000 m2 , de surprise en surprise .
On peut parfois interagir avec les lumières ou simplement se laisser porter , observer .
Alors qu’on pensait en avoir déjà pris plein les yeux , on monte au premier niveau et là , une immense plaine de jeux s’ouvre à vous .
C’est le genre d’expérience difficile à raconter , ça se vit .
Je vous propose quelques photos mais cela ne rend pas justice à l’oeuvre digitale .
Avec les enfants c’est super . Mes filles ont été immédiatement à l’aise dans cet univers .
Après les salles du bas qui sont plutôt contemplatives , l’étage leur permet d’agir sur leur environnement , se mouvoir , être actif . On peut y rester des heures …
En plus une salle peut être sur un thème et lorsque vous y repassez être sur un autre .
Ce genre de nouveaux musées est aussi un spot à selfies … tout le monde a son portable à la main , je n’ai pas dénoté . C’est trop tentant . En même temps il faut aussi regarder avec ses yeux , c’est mieux …
Pensez à vous arrêter boire un thé à l’étage , vous ne serez pas déçus …
Bref , je vous recommande moi aussi cette expo so Amazing si vous en avez l’occasion .
Pensez à prendre vos billets en ligne , cela vous évitera une file d’attente .
Prévoyez également une tenue adaptée car l’attente se fait dehors .
Je déconseille l’accès aux poussettes , préférez le porte bébé . Sachez aussi qu’il y a du son , parfois assez fort et beaucoup de portions très sombres . Prévoyez des chaussures plates .
Je crois que c’est la première fois que je vais vous parler de podcast .
Déjà , savez-vous ce que c’est un podcast ? Il s’agit d’une émission audio disponible sur diverses plateformes de téléchargement , sites de radio , de replay , Spotify etc …
Ce type d’émission peut avoir différents formats , interview courtes ou longues , questions /réponses , histoires , enquêtes , cours , il y en a pour tous les goûts , sur tous les thèmes.
J’aime la flexibilité de ces émissions , disponibles quand on le souhaite . Avant la gym ou même à la maison , je me télécharge un épisode et hop c’est parti , j’écoute le contenu quand cela me convient .
Fabrice Florent donne la parole à des hommes qui parlent de paternité .
Les sujets sont variés et dépendent de la personne interviewée .
J’adore les écouter , j’ai l’impression d’être une petite souris qui assiste à une discussion à laquelle je ne suis pas conviée .
On parle toujours des femmes , de leur rapport à la maternité , leur ressenti , les émotions qui les traversent … et bien cette fois on passe du côté masculin . Et le moins que l’on puisse constater c’est qu’eux aussi ont des choses à dire .
Pour vous donner une idée des dernières émissions il a été question de père au foyer , de deuil périnatal , de scolarité , d’homme sage-femme , des questions d’un futur papa …
On en apprend beaucoup sur les hommes . Je les trouve pertinents , touchants aussi . A travers leur discours ils se révèlent et partagent leurs émotions .
C’est chouette de leur donner la parole sur ce thème .
Le format est d’environ 1 heure , 2 fois par mois ( le 1er et le 3 ème lundi du mois ).
J’adore !
Si vous avez des suggestions de podcasts que vous aimez à partager n’hésitez pas !
Une fois n’est pas coutume , il semblerait que doucement je me mette à aimer les livres qui font un peu peur …
J’avais commencé avec Le Zoo , voici que je continue avec La fille d’avant .
Dans ce livre , nous suivons Jane et Emma en alternance . Toutes deux ont habité au 1 Folgate Street à une période différente . Ce que l’on sait , c’est qu’Emma est morte dans cette maison dans d’étranges circonstances …
Les conditions pour résider dans cette maison d’exception sont particulières … il faut se plier aux conditions du propriétaire, étrange et séduisant Edward Monkford et le moins que l’on puisse dire c’est que le contrat à signer et les clauses à respecter sont nombreuses et peu banales .