Les amitiés en expat’ , c’est essentiel

Hello !!

Voici maintenant 3 ans que nous avons quitté l’Europe pour vivre en Asie, à Shenzhen d’abord , puis à Tokyo .

3 ans que l’on a débarqué avec nos filles , nos valises et nos espoirs .

Mais aussi sans famille , sans amis …

Alors si il n’est pas possible de se reconstituer une famille , il est en revanche possible voire nécessaire de se faire des amis .

L’avantage , en tant qu’expatriés vous trouvez tout de suite des points communs avec les autres expats . Tous dans le même bateau . Je dois admettre qu’une solidarité se met en place assez rapidement . Vous avez besoin des autres , de leurs conseils , leur expérience , leurs bons tuyaux , leur support .

Lorsqu’on arrive avec des enfants scolarisés c’est assez simple , vous entrez directement dans le réseau de l’école . Si tel n’est pas le cas , vive les forum et divers sites qui rassemblent les étrangers . Je parle surtout des étrangers car à moins de parler couramment la langue locale , il n’est pas toujours facile de rencontrer les habitants de votre pays d’accueil en premier .

Lorsqu’on arrive , on cherche tous plus ou moins la même chose .

Les besoins de base sont identiques à votre vie d’avant mais tout votre répertoire et vos habitudes sont à revoir . Le fonctionnement de tout est à réapprendre ( administrations , papiers …)

Une fois que vous avez réglé les gros points : le travail , l’école , le logement , généralement ce qui est fait en premier , vous passez au quotidien : manger , se soigner , se divertir .

Ainsi en arrivant vous allez forcément passer par la case remplissage de frigo . Et là les amis rentrent en jeu assez vite , ceux qui habitent dans votre secteur depuis quelques temps ont les bonnes adresses . Coiffeur , chaussures , pain , fromage … tout se trouve ! Il suffit de savoir les dénicher .

Pareil pour les médecins , pédiatres , dentistes , ostéo , gynécologue etc …

Une fois assouvis les besoins élémentaires ,  l’installation faite , l’excitation des débuts passée , on peut se sentir un peu seul .On a besoin d’amis .

Pour se sentir à nouveau dans la vraie vie , les relations sont essentielles . Tout est plus facile avec des gens sur lesquels compter , avec lesquels passer du bon temps , sortir . Et là je parle quand tout va bien . Mais bien sûr en cas de coup dur c’est  encore plus nécessaire pour ne pas se sentir isolé assurer la « logistique » et le soutien .

Mes amies ici sont françaises , slovaque , tchèque , allemande , japonaises …

Une telle diversité est une richesse immense .

Après quelques années on peut se retrouver avec des amis dans le monde entier .

Il faut être dans une démarche active pour rencontrer des gens , communiquer , tenter , proposer . Il faut aussi se préparer car le concept de l’expat , c’est que ça arrive et ça repart aussi . Les enfants le savent bien . Ils voient de nouveaux arrivants et doivent aussi faire face à des départs très régulièrement . Pour nous c’est pareil , on sait que l’on est seulement de passage ici . Alors on essaye de prendre le meilleur , de profiter tout en faisant en sorte de s’installer pour se sentir chez nous même si ce n’est que pour quelques temps .

Bien évidement mes amis de France me manquent , je vis leurs vie à travers les  filtres de réseaux sociaux . La naissance de leurs enfants , leurs difficultés ce n’est pas pareil par Skype et pourtant cela permet de conserver un lien , comme un élastique , on l’étire un peu plus mais il reprendra j’espère sa place en temps voulu à notre retour .

Vive les amis d’ici et d’ailleurs !

À bientôt !

Julie

 

 

 

Expat : Mais pourquoi je fais du stock ? (et de quoi …)

Hello !!

Depuis quelques années maintenant que je n’habite plus en France je dois avouer que j’ai changé …

Alors je n’ai pas tout changé , pas de panique ! Mais j’ai observé que certains de mes comportements ont été modifiés par mon mode de vie .

Déjà alors que j’étais en Allemagne , donc pas loin de la France , j’avais une petite tendance à me ruer sur les produits français , éventuellement à les rechercher autour de chez moi voir même à faire du stock ( un peu ).

Depuis que je suis en Asie , tout ce phénomène s’est amplifié .

J’ai presque un peu honte de l’avouer mais si vous saviez combien j’ai de flacons de Doliprane pédiatrique dans mon placard vous seriez effarés …

C’est même ce sirop qui m’a fait prendre conscience de mon attitude .

Alors comment est-ce que je m’explique cela ? Différentes réponses me viennent …

  • La peur de manquer : on ne sait jamais , et si j’avais besoin de 12 litres de paracétamol d’ici l’été prochain ??#rationnelle
  • L’envie de ce que je ne trouve pas ici : les personnes qui doivent nous rendre visite sont prévenues , on fait passer une liste de tout plein de petites choses qui sont difficiles ou impossibles à trouver ici. Je crois que tout comme lorsque l’on est enceinte  et qu’on rêve de manger des sushis ou de boire un verre de vin , et bien ici , je fantasme sur le fromage de chèvre , saucissons et autres trucs de genre ! Et puis avec ce qui ne se stocke pas , nos visiteurs nous permettent un arrivage échelonné au gré de leurs arrivées …
  • Les différences de prix : quand on connait le prix de produits du quotidien en France et que l’on découvre les tarifs exorbitants sur place , dès qu’on a l’occasion et bien on stocke !(ex:la crème de marrons, le sel de Guérande  … )
  • Les « au cas où « …: voici une catégorie encombrante , j’avoue . Ba oui , mon côté ex infirmière explique que ma pharmacie est bien garnie et je pense avoir tout ce qu’il faut pour parer à pas mal de situations !!
  • l’utile … mais en double ou en triple …du genre la levure . Ici on trouve de la baking powder et c’est pas pareil , du coup j’ai environ 60 sachets d’avance . ( Ne me jugez pas …)
  • le « vrai » nécéssaire : j’habite Tokyo , autant dire une grande ville , dans un pays civilisé et développé . Et pourtant , parfois pas facile de trouver certaines choses . Ce qui me vient à l’esprit , ce sont les soutien-gorges . Si tu dépasses le bonnet B , fini le shopping ! ( Mais bonne nouvelle , je viens de voir qu’Etam livre désormais à l’international alors vive le shopping en ligne !).

Pour en avoir parlé avec les copines ici , je sais que je ne suis pas la seule . On a tous cette tendance . Surtout les femmes je trouve . Alors entre besoin de se rassurer , de se sécuriser , de retrouver un peu de chez nous ou tout simplement parce-que c’est réconfortant , j’ai décidé d’assumer !

S’expatrier n’est pas toujours facile , et même si je ne suis clairement pas en mode « survie » loin de là, je suis tout de même à 10 000 kilomètres de chez moi et de ma zone de confort , et ça , ça mérite bien d’avoir développé quelques TOCS non ?

Alors concrètement, qu’est-ce que j’ai en nombre dans mes placards ??

  • Des médicaments ( surtout pour les enfants 👶🏼)
  • De la levure …
  • Mon thé préféré de chez Kusmi Tea
  • Des livres d’avance
  • Des produits de beauté , gels douches , shampoing, crèmes diverses
  • Des boîtes de foie gras ( Merci Mémé !)
  • Du chocolat

Si vous aussi , vous vous reconnaissez , n’hésitez pas à partager votre expérience !

Je pourrais aussi vous donner prochainement quelques trucs et astuces pour expats et comment se procurer des petites choses pas faciles à trouver de prime abord .

À bientôt !!

Julie

Et toi tu rentres quand ?

Hello !!

Cette question :  » Et toi tu rentres quand ? » est probablement la plus posée de la semaine .

Mes filles sont ( déjà ) en vacances et pour la première fois depuis notre départ d’Allemagne vers la Chine en février 2016 , nous allons rentrer en France .

Car oui : par « rentrer  » je parle de notre retour au pays , chez nous quoi …

La plupart des familles sont mixtes ou étrangères , ainsi durant l’été plusieurs configurations  se profilent parmi les parents de l’école :

  •  Ceux qui optimisent ; ils partent du début à la fin des vacances scolaires , ce sont souvent les expatriés de longue date .
  • Ceux qui rentrent en famille . Les enfants ont 9 semaines de vacances mais les parents rarement , alors ils ne partent que quelques semaines mais au complet.
  • Les entre-deux : vacances mi  sur place , mi au pays ( ce qui sera mon cas )environ 5/6 semaines. Avec celui qui travaille qui accompagne soit à l’aller soit au retour .
  • Ceux qui restent : souvent il s’agit des nouveaux arrivés qui sont encore en phase d’installation /découverte , ceux qui viennent d’avoir un bébé et n’ont encore pas tous les documents nécessaires au voyage ou encore ceux qui arrivent en fin de contrat qui organisent leur retour ou en profitent pour terminer de cocher leur liste avec ce qu’ils voulaient voir ici .
  • Ceux qui partent mais ailleurs ; pas de retour au pays mais nouvelle expatriation ou voyage lointain , ils profitent d’être là pour partir en Australie , Nouvelle-Zelande ou je ne sais où , toutes ces destinations qui sont tout à coup ( un peu ) moins lointaines.
  • Ceux qui ne reviendront pas … départ définitif , fin de contrat , nouvelle expatriation pour certains il s’agit de se dire au revoir pour de bon …

 

En posant cette question , on essaye de se rassurer je crois .

Les amis partent , qui reste ? En cas de soucis , quels amis seront dans les parages ? Vais-je être seule ?

Heureusement , il y a une sorte de roulement du fait que tout le monde part en décalé.

Pour nous , on rentre le 28 juin …

Quand à la 2nde question , vous la voyez venir ?

C’est le classique :   » Et au fait , tu vas où ?  »

À bientôt !

Julie

 

 

 

Sommes-nous des expats en série ?

Hello !!

Aujourdhui je vais vous parler d’un sujet qui me tient à cœur : l’expatriation .

Je suis lyonnaise , et rien depuis très loin dans mon arbre généalogique ne me prédestinait à quitter ma colline de la Croix-rousse. Mais alors vraiment rien ! Je ne pense pas être une aventurière dans l’âme , ni une baroudeuse . Et pourtant …

Pourtant la vie en a décidé autrement .

Avec mon mari , depuis la naissance de notre première fille en 2010, nous avons vécu dans 4 pays … France , Allemagne , Chine et désormais Japon.

Rien n’était calculé , programmé . Les opportunités professionnelles se sont présentées et nous avons choisi de tenter l’expérience , ou plutôt les expériences.

Durant mon séjour en Chine , j’ai rencontré peu de chinois … mais beaucoup d’expats …

2 catégories me sont apparues : les  » on a un contrat de 2 ans et après on retourne chez nous  » et  les autres , » on vient de ( ajoutez ici n’importe quel pays autre que la France ) et après on verra « .

En effet , pour la première catégorie , il s’agit d’une parenthèse . Comme un break un peu fou dans une vie bien réglée . C’est à dire qu’ils sont pour la majorité propriétaires , les épouses ( oui, soyons réalistes la plupart du temps ce sont les femmes qui suivent leur conjoint ) prennent un congé parental et à la fin du contrat , chacun reprend sa vie d’avant , son job , sa maison , son rythme.

Ceux-ci souvent se regroupent . Que ce soit par des associations , des clubs , par le biais de l’entreprise qui les envoie , ils vivent ensemble et reconstituent rapidement une communauté dans laquelle il trouvent leur appartenance et certainement un forme de sécurité .

Pour la seconde catégorie c’est différent . Ils viennent de loin lorsqu’ils te parlent d’un pays , d’une culture , d’un peuple , c’est en connaissance de cause car ils ont vécu sur le terrain.

Inde , Australie , Amérique , Cambodge , Chine, mes amis de Chine ont vécu aux 4 coins de la planète .

Des parcours riches , surprenants , et un jour ils font le point et se rendent compte que cela fait maintenant longtemps qu’ils sont partis de France .

Cette catégorie d’expatriés est relax je trouve , ils en ont vu d’autres comme on dit . Ils s’adaptent facilement , s’intègrent vite , ont tous les trucs et astuces pour se sentir chez eux n’importe où.

Je les admire . Ils parlent plusieurs langues , ont mangé de tout  , changé de monnaies , de régimes politiques , de coutumes , de climats , de risques sanitaires parfois même ils ont fait des enfants qui pourront se vanter d’être nés à Hong-Kong , Singapour , Pékin , Melbourne , Séoul  … Bref , ils ont fait de l’expatriation  un mode vie . Leur mode de vie.

En ce qui nous concerne , on est un peu dans une tranche intermédiaire je trouve. On ne parle pas de 20 années de nos vies mais on n’est pas non plus dans le retour programmé à une date précise.

C’est à dire que l’on prend les choses comme elles viennent. En prenant un peu de recul je réalise que l’on vit quelque-chose d’exceptionnel et je suis heureuse de le partager avec nos filles.

Ainsi donc , cela fait 6 ans que les projets nous mènent à travers le monde . Et je dois bien avouer que ce rythme est certes un peu fatigant parfois mais enrichissant toujours !

Nous ne faisons pas de plan sur le long terme . On ne sait pas de quoi sera fait demain . Déjà planifier les vacances estivales nous semble loin alors imaginer où nous serons dans 2, 5 ou 10 ans ? Impossible !

À suivre donc …

À bientôt !

Julie

ps : il me paraît important de préciser que je ne veux pas mettre les expats dans des cases , il s’agit seulement de mon expérience et de mon ressenti personnels . Ne voyez rien de péjoratif dans mon témoignage . 😇

 

Semaine 25 ,grande nouvelle !!

Hello !

Pour cette 25 ème semaine , pas de photos …

Mais pourquoi donc ? Et bien tout simplement car cette semaine nous n’étions pas en Chine .

J’étais au Japon avec mon mari afin de trouver maison et école car nous déménageons ( oui encore !) le mois prochain pour Tokyo !!!

Je dois vous avouer que je suis toute excitée  et assez impatiente , les périodes de transition n’étant pas celles que je préfère .

Après 6 mois de vie en Chine , nous nous apprêtons à découvrir une autre partie de l’Asie et nous comptons bien y rester plus de quelques mois .

Je me sens donc prête ( ou presque ) à affronter notre 2 ème changement de pays pour cette année .

Bien sûr il y a toute la logistique à assurer : cartons , visas , changement d’école , papiers par kilos , appart à trouver … Je dirais qu’il ne s’agit que de choses matérielles . En revanche il y a le côté humain à gérer également et là , c’est bien moins facile … Dire au revoir encore …

Nous partons dans 1 mois pour de nouvelles aventures en famille .

J’ai hâte de pouvoir attaquer ce nouveau chapître de ma vie et j’espère pouvoir partager un peu de notre quotidien tokyoite avec vous .

À très bientôt !

Julie

 

On déménage ! …. Loin !!!

Bonjour à vous  !

Aujourd’hui je vous en dis plus sur nos projets pour cette année 2016 .

Je vous parlais d’organisation , il va m’en falloir ! Mon agenda est en train de devenir l’extension de mon cerveau ( celui-ci étant totalement saturé par mes listes mentales , rétroplannings , etc … )

Nous vivons actuellement en Allemagne mais dans moins de 2 mois nous déménageons et partons nous installer en Chine pour quelques années .

Nous allons tout au sud , à Shenzhen , à la frontière de Hong-Kong .

Je vais partager avec vous mes découvertes , mes impressions , un peu de notre quotidien là bas .

Je rentre tout juste de Chine où nous étions avec mon mari pour effectuer différentes démarches ( demandes de visas de résidents , ouverture de compte , lignes de portable , visites d’appartements , etc …) et mon premier ressenti est très bon .

J’ai toujours la fâcheuse tendance à imaginer le pire , ce qui me permet souvent d’être agréablement surprise .

Je vais commencer par vous en dire un peu plus sur la ville de Shenzhen .

Cette ville de plus de 1O millions d’habitants pousse comme un champignon . Il y a 4O ans , il ne s’agissait encore que d’un village de pêcheurs.

 

En 1978, Deng Xiaoping lance la modernisation dans le domaine de l’agriculture, de l’industrie, de la défense nationale, et de la science et de la technologie. En 1980, s’ouvrent les premières zones économiques spéciales (Shenzhen, Zhuhai, Shantou, Xiamen) : les compagnies étrangères sont autorisées à y investir avec une fiscalité adaptée. En 1986, la directive Open Door encourage l’investissement et le développement du secteur privé et de l’économie de marché. En 1989 s’ouvrent les bourses de Shanghai et de Shenzhen.

La croissance économique de Shenzhen est de 25,8 % par an en moyenne depuis 1980.

En 2010, la zone spéciale a été étendue sur presque 2 000 km23.

Source Wikipédia

 

Cette ville récente bénéficie d’un urbanisme agréable et d’un réseau de transports en commun moderne . Même en débarquant , nous avons su trouver assez facilement notre chemin .

Tout est grand , rien n’est à l’échelle européenne , les gratte-ciels sont impressionnants et nombreux , la foule aussi parfois et pourtant on sent une fluidité et un calme ambiant . Tout est nouveau pour nous , la culture , la cuisine , le langage , le mode de vie , nous avons tout à apprendre .

Je vous en dirai plus dans les semaines qui arrivent .

En attendant , les prochaines péripéties vont être d’ordre logistique pour moi . Préparer les valises , qu’est-ce qu’on emporte ? Quel est l’indispensable ? Le superflu ? Trier , jeter , donner , mettre en boîtes , préparer les filles aux nombreux changements… voici mon programme pour ces 2 premiers mois de 2016 .

A bientôt !

Julie